La pièce était baignée d’une lumière dorée, filtrée par les lourds rideaux de velours. Le piano à queue brillait sous le lustre, mais ce soir, je n’arrivais pas à me concentrer sur les notes. Pas avec lui assis si près de moi.  

Maestro Darnel. Trente-cinq ans, des mains longues et élégantes, une carrure d’aristocrate et des yeux gris qui semblaient voir droit dans mon âme… et dans mes pensées les plus interdites.  

"C’est la troisième fois que tu te trompes sur ce passage," murmura-t-il, sa voix chaude comme un cognac vieilli. "Tu me forces à te punir."

Mon cœur s’est emballé. "Je… je suis désolée, Maestro."  

Un silence. Puis, d’un geste lent, il a posé la partition sur le piano et m’a attirée vers lui. "Allonge-toi."

Ses cuisses étaient fermes sous mon ventre quand il m’a plaquée contre lui, mes hanches surélevées, mon short en soie glissant pour révéler le string en dentelle en dessous.  

"Trente coups," il a annoncé, caressant ma peau nue avec une douceur trompeuse. "Et tu compteras chaque fois à voix haute."

Le premier claque a retenti, sec, précis. "Un !" J’ai sursauté, plus surprise que vraiment blessée.  

Le deuxième, plus fort, a fait rougir ma chair. "Deux !"

À mesure que le châtiment progressait, quelque chose changeait. Sa respiration s’est alourdie. Mes gémissements ont pris une tonalité différente. Et quand j’ai osé regarder en arrière, j’ai vu son érection déformer son pantalon en lin.  

"Vingt-et-un," j’ai haleté, les joues en feu, le sexe trempé.  

Soudain, ses doigts ont remplacé la fessée, s’insinuant sous ma culotte. "Tu aimes ça, n’est-ce pas, ma petite élève désobéissante ?"

Je n’ai pas pu répondre—sa main s’est refermée sur ma nuque tandis que l’autre explorait ma moiteur avec une expertise de virtuose. Le piano a résonné quand il m’a retournée pour m’asseoir sur les touches dans un accord dissonant, son baiser avalant mes cris alors qu’il me pénétrait enfin.